Le secteur des VAE en France
La retraite en vélo électrique
J’ai trente-cinq ans, j’ai fait beaucoup de vélo toute mon enfance et ma dernière monture a été oubliée dans le garage d’une copine étudiante il y a à peu près quinze ans. Habitant depuis un an un quartier plus champêtre, j’ai eu envie de m’y remettre. Mais en plus d’être champêtre, ce quartier est surtout une colline bien vallonnée. On prend le frais dans les descentes, mais les flammes de l’enfer dans les montées. Et je peux vous dire qu’il y en a beaucoup, assez pour que cette idée repasse en bas de la pile. Mais ça c’était avant. Car depuis, j’ai découvert l’ e-bike !
Après une discussion avec un ami utilisateur d’un vélo électrique, j’ai tapé tous les mots clés sur google : vélo électrique, vélo à assistance électrique, vae, batterie, moteur vélo électrique… C’était plus de la curiosité qu’autre chose car je pensais que l’investissement était trop important. Mais ce que j’imaginais être une machine entière n’était en fait qu’une roue reliée à une batterie, le tout adaptable sur la plupart des VTT ou VTC. N’étant pas parti pour le ROC d’AZUR, j’ai opté pour un VTC qui m’a couté 350 euro, plus 833 euro pour un kit de conversion électrique avec batterie 60 v en achat groupé chez Power e-bike.
Au départ, j’étais un peu perdu car il y a un minimum à savoir au niveau technique pour installer le bazar et surtout le mettre en état de marche. Quelques subtiles manipulations permettent d’éviter ce que j’ai vécu, c’est-à-dire une batterie qui n’envoie pas d’énergie dans la roue. Après le hurlement primaire, j’ai appelé le SAV où l’on mas gentiment et patiemment coaché. N’étant pas bricoleur, j’ai donc eu quelques difficultés à me mettre en route, dans tous les sens du terme, mais une fois parti je me suis régalé.
Dans un premier temps, il y a eu la surprise de la puissance du dispositif. J’ai poussé l’accélérateur et je suis parti comme une balle. Il était marqué « jusqu’à 50 km » d’autonomie. Je n’ai pas été jusque-là mais j’ai facilement enchaîné les 25-30 km sans transpirer, pratique quand on se sert de son vélo pour aller bosser. Plus sympa pour les collègues de bureau aussi… Je me suis même amusé à ne pas pédaler (déconseillé pour la longévité de la batterie) sur cinq ou six km en montée. Entre le cycle et le Solex, j’ai fait sensation auprès des voitures qui avaient un peu de mal à me doubler !
Finis pour moi les galères en voiture aux heures de pointes, je suis en vélo électrique, je passe partout et je peux même le laisser dans le hall de mon travail. Imaginez que je tente la même chose avec ma voiture ou mon scooter ! Il faut juste faire attention à ne pas laisser la machine trop exposée au froid si l’on ne veut pas voir la batterie se vider à la vitesse de l’éclair. Par sécurité, je charge tout le temps entre deux utilisations. Peut-être est-ce trop mais en sept mois et une utilisation régulière, ma batterie fonctionne toujours aussi bien. Voilà, je vous conseille vivement cette nouvelle technologie élue Idée géniale de l’année par les cuisses et les mollets !