Bobinages des moteurs rh205
Intégration d’un kit vélo électrique power-e-bike
C’est à l’occasion d’un dîner entre amis que j’ai fait la connaissance d’un personnage étrange. Un marginal, que nous appellerons SAM, venu des pays du nord, adepte de la préservation de la planète à outrance. Bref !!!! Pas mon truc à moi.
N’empêche que ce type là est venu en soirée avec un engin qui m’a tout de suite interpellé.
Si certains dans ma région arrivent avec des voitures plutôt tape à l’œil, lui est arrivé en vélo…
Ce qui m’a intrigué en tout premier lieu chez SAM, c’est sa coupe de cheveux horizontal. Je compris par la suite que c’était l’effet du vent sur sa chevelure gominée pour l’occasion.
Si nous n’avions que peu d’intérêt l’un pour l’autre, j’attendais qu’il soit un peu en ébriété pour le questionner sur son vélo. Je sus alors que c’était un vélo électrique et que c’était un moyen de transport courant dans son pays d’origine. Je compris enfin pourquoi la roue arrière de son vélo était pleine et le cadre central aussi.
Grande fut mon intelligence ce soir là, de lui demander d’essayer l’engin.
– C’est pas pour les filles me dit-il, il va à 60 KM/H.
Bein mon coco, tu touches dans le mille, car garçon manqué comme moi, y en a pas deux. Je grimpe sur le vélo et là, l’extase : une accélération fulgurante, un silence de rêve, juste un souffle qui me rappelle que je suis au commande d’un moteur puissant nourri par une batterie forçant l’humilité. J’essaie d’aller de plus en plus vite ( j’appris par la suite que je n’étais qu’en deuxième vitesse), je double les voitures, je grille les scooters au démarrage, on me regarde interloqué et je décide de ne plus rentrer.
Tout m’a plus dans ce vélo électrique. C’est tout simplement grisant, euphorisant et encore plus dans les cotes abruptes où le moteur, poussé à son extrême, fait un bruit métallique de « tie fighter » qui te rappelle qu’il balance toute la gomme.
Je suis rentrée tard, les cheveux en pétard.
– J’veux le même, lançais-je à SAM et si je peux pas, alors je veux le tien.
Habitué à tant d’engouement pour l’utilisation de son vélo, Sam attacha peu d’importance à mon enthousiasme. Il me conseilla malgré tout de faire un tour au magasin d’ « à font les formes » et là… ma réponse fut mon salut.
– Me dis pas que tu l’as acheté l’a-bas. J’vois bien que c’est toi qui l’a fait, y’a du scotch partout, des fils qui se baladent… C’est toi qui l’a fait.
L’engin était en effet un assemblage de pièces mécaniques, d’électroniques, bardé d’écrans LCD ; plus digne du bolide de « retour vers le futur » que d’un vélo ultra conforme et insipide.
Je l’avais touché dans sa sensibilité de concepteur et la conversation fut lancé, sans doute aidé par la nuit qui s’installait. Bref, me voici initiée, jeune padawan, aux jargons VAE du Kit sur mesure à monter sois même sur son propre vélo.
En gros t’y connais rien en mécanique, alors n’espère pas accéder à ce type de vélo.
– Oui mais SAM toi tu es là toi, j’veux bien m’intéresser à l’écologie s’il le faut.
Alors vain l’histoire du coût, argument avec lequel il espérait me refroidir. Sauf que moi, quand je kif j’y met les moyens.
Voilà comment, la soirée se termine : SAM me demande d’écrire un article sur ma trop petite expérience. Article qui est censé me mettre le pied à l’étrier. Si je remporte le sésame, autrement dit la remise, Sam de Suède m’aidera dans mes démarches et mon montage. J’espère être a la hauteur de mes ambitions et si je remporte le gros lot, je ne manquerais pas de vous relater mon montage et mes expériences… de fille.
PS : Je tiens à dire, que quand même, en lisant les témoignages des utilisateurs de VAE, je flippe un peu à l’idée de me lancer dans un tel montage… Mais bon j’me dégonfle pas, j’suis un vrai SCHAWBLE.